Finissons l'année sur une petite touche hivernale, avec un soupçon de magie dans l'air ! Et réalisons un paysage tout en couleurs froides (ou presque).
Pour préparer ce modèle, j'ai utilisé de la peinture acrylique, mais il est tout à fait envisageable de choisir une autre technique, et notamment les pastels (secs ou gras) qui peuvent très bien fonctionner.
Commençons par choisir une feuille d'un bleu foncé...ou par la peindre dans ce genre de coloris. Relativement centré, en haut, nous allons matérialiser un cercle de couleur clair, autour duquel vont venir plusieurs couleurs, se mêlant les unes aux autres, comme dans un halo. En peinture, comme en pastels, pas besoin de choisir une foultitude de teintes : en sélectionnant du blanc, du jaune, accompagnés d'un ou deux bleus, nous pouvons obtenir une infinité de nuances.
Une fois satisfait·e·s de l'ensemble, et notamment de comment les couleurs se juxtaposent et se mélangent, nous pouvons ajouter un peu de bleu, similaire à celui du fond, pour rompre la régularité de l'ensemble et ajouter ainsi des zones plus sombres au milieu de ces couleurs lumineuses.
Occupons-nous maintenant du sol, en usant des mêmes teintes que pour la "lune" et son halo. Nous appliquerons les couleurs de manière plus linéaire, presque horizontales, en les laissant toujours se mêler les unes aux autres. Ces nouvelles touches se situeront sur le centre de la feuille, en s'étirant sur les côtés, sans toucher le bord.
Nous pouvons désormais ajouter les éléments plus concrets du paysage, avec de la peinture (ou du pastel) blanc (à laquelle nous pourrons ajouter quelques touches de jaune ou de bleu clair) :
- une petite maison dont nous n'esquisserons que les contours;
- des sapins que nous allons travailler simplement, en jouant avec notre outil, le pinceau. Le principe sera alors de prélever un peu de peinture, d'appliquer notre pinceau sur la feuille et d'effectuer un geste court en remontant légèrement le pinceau vers le haut, comme pour réaliser une larme en peinture (un processus similaire sera possible au pastel gras, en appuyant fortement au début et en réduisant la pression, ou au pastel sec, en utilisant le doigt - idéalement entouré d'un peu d'essuie-tout pour éviter de déposer du sébum sur la composition). L'idéal sera de réaliser plusieurs de ces gouttes, assez grosses, sur le bas du sapin, en une rangée un peu courbe, avant de réaliser d'autres lignes, toujours vaguement arrondies, de moins en moins larges, où les touches seront, elles aussi, de plus en plus petite.
Enfin, avec un pinceau fin, ou un pastel légèrement affuté, nous dessinerons des volutes s'échappant de la cheminée.